Le karma, c’est quoi et comment le magnifier ?

Qu’est-ce que le karma exactement ?

Le terme “karma” est souvent associé à la punition de nos mauvaises actions, comme une sorte d’énergie vengeresse.

Ce terme provient du bouddhisme.

Mais le karma représente bien plus que cette vision grand public réductrice, et a une importance très grande en termes de spiritualité.

Comment le karma est-il défini dans la religion bouddhiste ?

Le terme “Karma” vient du sanskrit “karman” qui signifie “actes” ou “actions”.
Ceci suggère que ce terme regroupe donc par définition l’ensemble des actions que nous engageons au quotidien.

Pour les bouddhistes, croire au karma permet d’accéder à la sérénité, de la même manière que de pratiquer la méditation par exemple.

La notion de karma s’inscrit dans les préceptes du Dalaï-Lama, avec notamment la règle des 3R :

1. le respect de soi
2.  le respect des autres
3. la responsabilité de ses actions

Selon le bouddhisme, chacun est responsable de ses actes et de ses actions, et cela impacte le présent ainsi que le futur et la réincarnation.

Le karma prend toute son importance dans cette règle de responsabilité des actions de chacun(e) car il regroupe “le résidu des actions de nos existences antérieures”.

Il s’agit d’une renaissance perpétuelle et de la transmission des conséquences de nos vies antérieures, dans un cycle continu de réincarnation de l’âme.

On peut expliquer ainsi ce concept très spirituel, auquel nul n’est tenu de croire :

les actes de nos vies antérieures ont aussi bien déterminé les conditions de réincarnation dans notre vie actuelle que ce que les actes commis dans notre vie actuelle détermineront les conditions de réincarnation dans nos vies futures.

Ce cycle de réincarnation dépend donc de ce qu’on appelle la loi karmique :  « la qualité éthique des actes accomplis par le passé oriente la future réincarnation de l’âme ».

En dehors du bouddhisme,  quelle est la définition du karma?

Que l’on croie ou non à la réincarnation, ou que l’on soit bouddhiste ou pas, le karma peut être conceptualisé et rationalisé, compris très simplement : chacune de nos actions ont des conséquences.
Et pas seulement pour nous-mêmes : pour notre entourage aussi.

Bon et mauvais karma, de quoi s’agit-il ?

Qu’est-ce qu’un mauvais karma ?

Faire quelque chose de mal et être ensuite puni par l’Univers par une force supérieure : c’est souvent ce qu’on sous-entend par “avoir un mauvais karma”.

Mais cette vision est assez simpliste, prenons un exemple :

Imaginons que vous êtes une personne extrêmement jalouse qui contrôle les faits et gestes de votre partenaire.

Ce faisant, vous avez de grandes chances d’induire progressivement chez l’autre la peur de communiquer avec vous. Votre partenaire peut donc omettre de vous dire certaines choses.

Pire, la personne peut commencer à vous mentir de peur de vous mettre en colère, et ce alors même qu’elle n’a rien commis de mal.

Ainsi, vous êtes en partie responsable du fait que votre partenaire vous mente.

Le mauvais karma n’est donc pas une punition de l’univers, mais un cercle vicieux causé par un mal-être initial.

Si vous êtes amené(e)s à agir mal, c’est que vous n’êtes pas heureux et que vos choix sont guidés par une vision négative du monde et des croyances erronées.

Vos actes peuvent ainsi avoir des répercussions à court et long terme : diminution de la qualité de vos relations, réprimandes au travail, etc.

Le mauvais karma ne signifie pas qu’il arrive des choses négatives seulement aux personnes ayant commis des actes négatifs.
Cela signifie seulement que commettre des actes guidés par un mauvais état d’esprit augmente la probabilité de recevoir soi-même cette même négativité en retour…

Qu’est-ce qu’un bon karma ?

A l’inverse, un bon karma représente l’accroissement de la probabilité de recevoir du positif autour de vous en vous engageant vous-même dans des actions positives et altruistes.

Un exemple :

Prenons un médecin qui se montre compréhensif et met ses patients à l’aise en établissant un lien de confiance. Eh bien ce dernier aura davantage de chances de générer un lien de confiance et d’augmenter la possibilité de favoriser les échanges et d’établir de meilleurs diagnostics, fruits de ses efforts pour mettre à l’aise les patients.
Le sentiment de confiance en soi est renforcé et un plaisir à exercer sa profession accru.

Comment expliquer le karma, au fond ?

La science explique, pour ceux qui s’y penchent, le karma par quelque chose de bien connu en neurologie : les neurones miroir.

Les neurones miroir sont des neurones qui, dans votre cerveau, peuvent générer une sorte d’activité que vous soyez à l’origine d’une action ou que vous observiez avec bienveillance quelqu’un réaliser cette même activité.

Voir quelqu’un sourire peut, par exemple, générer la même activité cérébrale que si vous souriiez vous-même.
Cela peut déclencher la sécrétion d’hormones impliquées dans le plaisir et le bien-être, et vous faire vous-même sourire.

Les personnes qui vous entourent voient leurs neurones miroir activés, ce qui “propage” en eux cette bonne activité cérébrale, ou ces “bonnes ondes”.

Au contraire, être violent envers quelqu’un peut activer chez des personnes des neurones miroirs qui vont déclencher des actes de violence en retour.

Ce retour de bâton est en réalité une réaction cérébrale automatique.

Pour conclure, je dirais que notre cerveau s’imprègne de ce que nous faisons, en mal ou en bien et qu’il nous ressert inconsciemment ce que nous avons fait.

Ceci se matérialise par des retours cosmiques matériels ou immatériels.
Il est donc important de garder tout ceci en tête afin d’attirer le meilleur pour nous-mêmes et pour les autres.

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Votre Katia,